Nathan
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Bientôt l’été…

le soleil à profusion, les températures élevées et les tenues légères. C’est me moment privilégié pour avancer dans cette régression. Les shorts se font vaporeux et échancrés, les tee shirts raccourcissent laissant ainsi apercevoir plus facilement les couches et culottes plastiques. Car le cap le plus difficile à franchir reste justement « le regard des autres ». Assumer cette différence sans pour autant choquer les âmes sensibles. Rester discret tout en subissant régulièrement des sourires amusés. S’habituer à ces regards indiscrets résigné mais heureux et avancer le plus naturellement possible dans cette infantilisation. C’est ce nouveau chemin que j’apprends à traverser jour après jour avec Nathy. Elle m’encourage sans jamais me forcer. Et peu à peu les barrières tombent. dans le cadre de cette « reprogrammation » il y a désormais plusieurs éléments indispensables. A commencer par la garde robe qui a été repensée. Tee shirt court, Pantalon adaptés (acheté notamment chez inpetto ou bien bon prix). 936373Des pantalons sans braguette à taille élastique, parfaits pour vérifier l’état de la couche en baissant le pantalon. Les tee shirts sont aussi prévu assez courts pour laisser apparaitre la culotte plastique lorsque je suis assis. J’ai un cuisant souvenir d’un diner dans un restaurant où 3 filles s’amusaient (en essayant de rester discrète) à mater ma culotte plastique bien visible. Nathy voyait tout et commentait la scène…Autant vous dire que je n’en menait pas large. Impossible pour moi de baisser le tee shirt bien trop court (un modèle bouton pression de chez Privatina).
Coté hygiène, l’ensemble des savons, shampoing, crèmes et lingettes sont maintenant de marque Mustela. Histoire d’avoir une bonne odeur de bébé partout ou je me rends. L’odeur est bien entendu discrète mais présente et renforce ainsi l’infantilisation.
Il y a comme un parfum de plénitude depuis ce changement de vie. L’opération y a grandement contribué. Je ne joue plus à être pisseux, je le suis devenu. Certes, ce n’est qu’un détail, mais un détail qui a une importance primordiale. Celui de ne pas tricher. Je dois maintenant composer avec cette incontinence réflexe. Prévoir par exemple un change supplémentaire lorsque je dois m’absenter pour quelques heures (on ne sait jamais) . Généralement (vive Abena X plus) la couche tient bon mais on n’est jamais à l’abri d’un accident. C’est apprendre à vivre avec le regard des autres et leurs sourires moqueurs ou amusés mais jamais méchants. Apprendre à ne plus rien contrôler et sentir (comme ce fut le cas tout à l’heure) le pipi couler inexorablement dans ma couche alors que je règle des achats en supermarché et que la caissière me parle de carte de fidélité. Que mon regard ne doit pas trahir ce pipi réflexe mais que je me rends compte qu’elle a remarqué que je porte une couche. Sans doute la raison pour laquelle il y a beaucoup de tendresse dans la manière dont elle me parle…Un sentiment de plénitude, d’impuissance, de honte et de joie mélangé. Serait-ce là recette du cocktail du bonheur?

Vitesse de Croisière

Après une phase de 3 semaines de lente régression, je suis désormais passé en mode vitesse de croisière. Des nuits pisseuses le plus souvent et des journées ponctuées de petits pipis incontrôlés. Exit les culottes de grand et place aux couches 24 heures sur 24. Je peux vous assurer que vous réveiller 6 jours sur 7 avec des couches trempées et une odeur quotidienne de pipi est extrêmement perturbant. La sensation d’être vraiment redevenu bébé…Pour les journées c’est un peu pareil. Lorsque la vessie décide de se vider et que malgré tous vos efforts vous sentez le pipi couler irrémédiablement, c’est la honte suprême. Je sens toujours un peu les signes qui m’avertissent du pipi imminent mais j’ai remarqué que jour après jour ces alarmes se font plus discrètes, ce qui renforce encore le sentiment d’impuissance face mon incontinence. L’action de la toxine est progressive et a paralysée lentement mon sphincter ainsi que le col vésical. Il y a encore 2 semaines j’arrivais à contrôler un peu mon sphincter strié mais là il semble être totalement hors d’usage. La vitesse de croisière c’est désormais pipi comme les bébés par contractions réflexes….J’adore.

Effets Jours après jours

Lundi 16 Mai 15 ième jour après injection. Le corps humain est décidément une machine incroyable. Mon corps est en ce moment en train de combattre cette incontinence programmée. Du moins c’est l’avis de mon urologue et je partage son point de vue. La progression est finalement plus lente que je ne l’aurais imaginé. Quoi qu’il en soit il m’est désormais impossible de sortir sans mettre une couche. Les envies me préviennent de moins en moins et sont toujours suivies par le pipi dans la couche. Un sentiment d’impuissance, de résignation. Mélange de honte et de plaisir. Le stress de me demander si la couche ne va pas fuir… Les mictions sont d’environ 300 ml soit le contenu d’un grand verre d’eau. A ce jour je ne peux (enfin c’est ce que je crois) limiter l’importance du flux. Un peu comme si vous pressiez sur un tuyau pour que ça coule moins vite. Mais le résultat est là…La couche trempée et ce dès la matinée. Les nuits sont redevenue pisseuses. Je recourbe le zizi vers l’arrière et j’ai stoppé une médication que m’avais prescrit l’urologue pour aider à l’incontinence. Un alpha-bloquant qui désinhibe le col vésical mais qui par voie de conséquence réduit les contractions du détrusor (muscle qui entoure la vessie)… Comme je vous le disais le système urinaire est d’une complexité incroyable. Le mécanisme de miction l’est aussi tout autant… »Dieu ne joue pas aux dés » (A.Einstein), par contre il semble avoir une passion particulière pour les usines à gaz.!
je stoppe Ce post sur cette 15 ieme journée et la suite sera plutôt axée sur mes ressentis et mon mode de vie au quotidien. Une vie de pisseux qui fait déjà le bonheur de ma nounou adorée. Nathy a déjà jeté tous mes slips de grands et compte maintenant revoir la charte du pisseux…Si on annonce une sécheresse dans l’hexagone ce ne sera certainement pas dans ma couche…L’été sera chaud et humide en ce qui me concerne.

Vendredi 13 Mai 12 ième jour après injection.
Je peux affirmer maintenant que je ne contrôle plus vraiment mes sphincters. Je passe du stade normal à envie soudaine et j’ai beau rester en position fermée, le flot de pipi finit par se répandre dans la couche. Pas de gros pipis. Ca représente à peu près un verre d’eau. Mais c’est suffisamment soudain pour interdire toute sortie sans couches désormais. En fin de journée ce Vendredi, je me décide à aller faire quelques courses. Et là je vous avoue que vous n’en menez pas large lorsque votre zizi mouille la couche en public. Votre souhait le plus cher c’est alors « pourvu que la couche tienne ».
Et conformément à la loi de l’emmerdement maximum, le pipi survient toujours en caisse devant le sourire de l’employée. Il n’y a que les nuits où paradoxalement je me réveille souvent avec un zizi bien dur et couche pas mouillée (enfin je n’en suis pas sur). Sans doute le pipi du matin que mon corps réussit par je ne sais quel miracle à retenir. Car en fait je pense faire pipi la nuit mais ce n’est qu’au matin que le dernier pipi imminent me sort du sommeil. Le bilan après ces 12 jours « d’incubation » est plutôt franchement positif. C’est beaucoup plus humiliant de faire des pipis incontrôlés que de porter une sonde. Car avec une sonde c’est de l’incontinence totale, tandis que là c’est par moment de façon soudaine sans réelle avertissement préalable.

Mercredi 11 Mai 10 ième jour après injection.
La régression suit son chemin. Parfois j’aimerais que ça avance plus rapidement. pisseux3Le corps est décidément une sacré machine. Hier j’étais chez des amis en extérieur et j’ai fais quelques pipis mais après un moment j’ai pu, sans savoir pourquoi ni comment, bloquer ma vessie et lorsque je suis arrivé chez moi j’ai voulu mesurer le volume résiduel : plus de 500ml. Incroyable !! J’en ai parlé avec une de mes amie ainsi que Nathy et elles sont toutes les deux tombé sur la même analyse : c’est mon subconscient qui a du « réussir » ce blocage. J’étais le l’avoue un peu dépité, et la nuit n’a rien arrangé car réveil en couche sèche !! L’horreur !!…Ce matin je peux vous dire que j’étais énervé et je me suis demandé si j’allais mettre une couche pour aller travailler. A ce moment j’étais persuadé de l’échec de l’injection. Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que je me plantais car à peine la couche enlevée et lors du brossage de dent j’ai senti une envie soudaine et irrépressible suivie de quelques 10 aines de gouttes tombant au sol. J’ai mesuré cette vessie et là à peine 20cl (déjà bcp plus normal). Finalement tout va bien… Vers 10h premiers pipis incontrôlés qui ont perduré toute la journée. Ouf !! J’ai flippé pour rien mais je suis toujours sur le cul de voir ce que le corps est capable de faire par action du subconscient.

Lundi 09 Mai 8 ième jour après injection.
Les journées se suivent et commencent à se préciser. Bien sur mes couches étaient trempées au réveil et la journée a été plutôt surprenante. Je n’ai pas bu plus que d’habitude cependant je suis dans l’incapacité de vous donner le nombre de « pipis » incontrôlés. C’est assez humiliant et terriblement excitant de sentir une envie soudaine et irrépressible et bien que je pense toujours garder mon sphincter fermé, je sens alors une chaleur dans la couche qui montre que le pipi se force un passage pour limiter la pression de la vessie. Que ce soit en marchant ou bien assis, le scénario est le même. Envie soudaine avec parfois une première alerte et un premier petit jet de 3 a 4 cl puis seconde alerte et là c’est déjà trop tard. La paralysie du sphincter strié s’installe peu à peu et le col vésical commence lui aussi à ne plus retenir grand chose…Les jours qui vont suivre seront à n’en pas douter très révélateurs de cette progression.

Samedi 07 Mai 6 ième jour après injection.
pisseuxRéveil couches trempées sans aucune conscience de les avoir mouillées. La veille j’ai eu de sérieux doutes. Un mélange de fatigue et de stress sans doute. Aujourd’hui je peux dire que je suis rassuré. J’ai été faire mes courses dans un hyper et je peux vous assurer que j’ai du faire 2 ou 3 pipis incontrôlés plus un autre dans ma voiture alors que je rentrais à la maison. Rien de plus humiliant que de mouiller ses couches en public sans pouvoir se retenir. L’effet semble prendre de l’ampleur pour ma plus grande joie.
Vive le Botox !!

Vendredi 06 Mai, 5 ième jour après injection.
Impression mitigée.
Couches trempées au réveil (ça c’est vraiment le top), mais journée plutôt singulière. A Midi toujours aucun pipi dans la couche et ça commençait à m’inquiéter. Juste après manger enfin le premier pipi mais un peu trop contrôlé à mon gout. Lorsque je suis rentré, j’ai refait le test d’hier à savoir ma capacité de retenue vésicale. 20 cl puis un second test à 25 cl.
Symptômes identiques, grosse envie soudaine et après un ou deux alertes ma vessie se vide involontairement. Nous n’en sommes qu’au 5 ième jour aussi je me dis que la situation va certainement évoluer. 25 cl c’est à 5 cl près la capacité « normale » des premiers symptômes d’envie d’uriner pour une personne continente. A 500 c’est l’envie impérieuse.
Sur l’aspect éjaculation pas de changement à noter, tout fonctionne parfaitement de ce coté là. Je voulais ajouter aussi (pour répondre à une question sur le forum de ABK)que l’injection n’ouvre pas les sphincters mais réduit leur action de façon considérable ce qui fait que les risques infectieux sont en théorie nuls.
Affaire à suivre…

Jeudi 05 Mai :4 ieme jour après injection.
Les effets sont désormais visibles. Ce matin la couche est bien trempée et le lit a aussi souffert. Abena X plus médium pour la journée et hop au travail. Comme d’habitude vers 09H00, je sens l’envie de faire pipi (comme les jours précédents) alors je « laisse aller ». Vers 11h00 même chose. La couche commence à devenir lourde mais elle tiendra la journée (je suis habitué). L’après-midi se passe sans problèmes et à plusieurs reprises l’envie de faire pipi me prend mais cette fois-ci je me retiens (du moins je le pense)….Étrangement je constate que la couche semble être plus lourde et pisseuse qu’à 11h00. Et puis aussi cette drôle de sensation de moins sentir l’envie après avoir eu une ou deux alertes pipi.
Je me demande si j’arrive vraiment à retenir quelque chose. Pour en avoir le cœur net je rentre chez moi en fin d’après midi et j’enfile un slip de grand, histoire de voir si j’ai des fuites. Tout semble être normal jusqu’à ce que je sente une première envie (qui vient d’ailleurs assez rapidement sans prévenir). Un peu comme si vous passiez du stade « tout va bien » au stade envie impérieuse. Bref, je me retiens, tout va bien. La seconde alerte m’a alors vraiment surpris. Je me retiens et là je vois un flot de pipi envahir le slip et couler au sol…Je n’en reviens pas…Je viens de perdre le contrôle. Pour savoir à quelle quantité mes sphincters me lâchent j’ai fait le même test avec un doseur de cuisine. J’ai bien sur attendu normalement de sentir à nouveau cette envie puis je me suis retenu jusqu’à ce que les sphincters me lâchent. Résultat : 15 Cl de pipi. C’est extrêmement déroutant, mais bon cela signifie que l’injection porte ses fruits. Nous n’en sommes qu’au 4 ieme jour. Je suppose que dans les jours qui vont suivre, c’est cette envie qui va progressivement disparaitre ne me laissant plus d’indication sur le moment où bébé va mouiller la couche.
Je suis super content du résultat, et Nathy saute de joie aussi…

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