Nathan
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Les données chiffrées

Tout d’abord parlons prix.
Tarifs:
L’injection en elle-même m’a coûté 853 Dt + 1400 Dt de Botox (2 bouteilles).
Soit un Total de 2253 Dt ce qui correspond à 1150 € environ.
Ce à quoi il faut bien sur ajouter le coût du voyage et l’hôtel.
Avec la compagnie Transavia, le voyage n’est pas excessif. Ils proposent le billet aller retour pour 200 €/Personne environ. L’hôtel est lui aussi assez raisonnable au niveau prix. Il faut savoir qu’en Tunisie le salaire de base ne dépasse pas les 150 €/Mois, soit 300 Dinars. Pour vous donner une idée, l’infirmière en chef de la clinique gagne un peu plus de 160 € et je peux vous assurer qu’elle connaît bien sont métier. Bref, le pays est pauvre et le climat social assez confus. Ben Ali est parti mais la population n’est pas enthousiaste sur son avenir. Une population assez ouverte cependant (peu de barbus et de femmes voilées) et beaucoup de jeunes. Le climat est plutôt agréable et on a été vite dans le bain en arrivant avec Nathy.Pluie battante le Samedi soir en arrivant… Attention pour ceux qui voyagent en Tunisie, la carte Visa est à proscrire. Elle ne fonctionnait pas lorsque j’ai voulu régler l’hôtel. Nous sommes enfin arrivés à l’hôtel après 12 heures de voyages (fatiguant quand même).

L’opération :
Le Dimanche 01 mai à 10h00, consultation dans le cabinet de l’urologue.
Examen d’usage et échographie. Là il détecte une inflammation du col vésical et des lésions très certainement dues à mes conneries passées. c’est un point que je vais devoir surveiller de près. Il m’explique une dernière fois comment il va procéder. Il va utiliser 2 fioles de toxine botulique 500 unités (Dysport 500 – Ipsen Biopharm). Injection sur les 4 points cardinaux du sphincter strié ainsi que du col vésical à deux profondeurs distinctes soit 8 + 8 injections.
11h00 arrivée à la clinique. Une clinique ultra-moderne et ouverte depuis 3 mois. Il faut dire que le tourisme médical est en plein essors en Tunisie.
Personnel 5 fois plus nombreux que dans les cliniques françaises et à nos petits soins Nathy et moi.
11h30 Descente au bloc opératoire. 2 chirurgiens (mon urologue et son assistant) ainsi qu’un anesthésiste sont là.
On m’injecte un antibiotique pour prévenir tout risque.
11h40, Anesthésie de la partie inférieure du corps. Là j’avoue que j’ai flippé car je m’attendais à une anesthésie locale et j’ai eu le droit à une péridurale.
12h00 le travail est terminé et on me fait patienter dans une salle de réveil le temps que je puisse commencer à bouger un pied.
15h30 : Retour à la chambre (Ils avaient du mettre la dose)
17h30 je sors de la clinique.

Premiers effets notables :
Le soir même vers 21 heures, premier pipi sans douleur avec un peu de sang (ça c’est normal). Les premiers effets ont commencé à se faire sentir le lendemain caractérisée par une difficulté à pouvoir me retenir, un peu comme une sorte d’envie impérieuse d’uriner.
Le lendemain nous sommes retournés voir l’urologue pour une visite de routine afin de faire un premier bilan. Aucune douleur suite à l’opération si ce n’est un bleu dans le dos causé par l’anesthésie. Coté miction, de légères traces de sang mais sans gravité.

Le retour en France :
Mardi matin, retour en France. Je me lève avec un zizi matinal bien dressé. Pas de pipi dans la couche.
Deux minutes après le levé, le zizi redevient normal et là c’est le premier pipi incontrôlé…Heureusement que j’ai la couche.
Nathy est super contente.
On a repris l’avion très tôt direction la France. Dans l’avion ça a ensuite été 1 pipi à l’heure. Avec la difficulté de me retenir, alors je laisse aller.
Un petit gamin assis juste devant nous dit à sa maman « ça sent pas bon » . parlait-il de l’odeur de la couche ou d’autre chose, je ne le saurais jamais.
Arrivée à l’aéroport, changement de couche, elle est pleine…
Puis nous arrivons enfin à la maison. Cette nuit j’ai bien sur fait pipi dans la couche et je n’ai pas de souvenir. Seul un lit un peu humide et une couche trempée témoignent de l’humidité de mon sommeil. Il faut dire que j’étais crevé. Je me suis couché à 22h00.

Premier Bilan :
Il est encore un peu tôt pour tirer un bilan de cette opération.
Les effets de la toxine vont progresser de jours en jour pour atteindre leur vitesse de croisière d’ici le 15 mai. Je vais donc relater cette lente et délicieuse régression jour après jour.

Mon ressenti :
Un sentiment d’impuissance et de plénitude. Avec cette solution je prends beaucoup moins de risques qu’en continuant de jouer avec la sonde. Fini les infections urinaires et les flips quotidiens à prendre ma température tous les jours pour tenter de détecter une hypothétique infection. Je peux prendre des bains ce qui était impossible avec la sonde et ça c’est royal. Sur le sentiment d’impuissance face à l’incontinence, je l’ai déjà expérimenté avec la sonde donc ça ne me fait pas peur.
C’est plutôt sentir mon sphincter me lâcher et ces petits picotements ou bien cette envie de faire pipi avec juste derrière un « mince trop tard » qui m’animent en ce moment.
Comment va réagir mon corps ces 15 prochains jours ? je suis curieux, excité et impatient de le savoir.
Si vous avez des questions à poser par rapport à cette expérience n’hésitez pas.
Je me ferai une joie de vous répondre.

Merci à ceux qui me soutiennent dans cette drôle de renaissance.

Vers une renaissance…

Ou un mieux être, tel est le sentiment qui m’habite depuis maintenant un mois. A 15 jours du Graal, ma détermination reste intacte et je ne conçois plus de vivre sans cet « handicap ». Lorsque je dois quitter la sonde c’est toujours à regret et j’avoue vivre de moins en moins bien l’état de continence. Le cerveau est une bien étrange machine. L’addiction à cet état de pisseux a été sans aucun doute renforcé et légitimé par la rencontre de Nathy il y a maintenant presque 2 ans. Sentir une épaule bienveillante qui vous guide et vous encourage vers cet état régressif. C’est ce qu’elle m’apporte et ce n’est pas rien. Il est vrai que je me sentais un peu seul devant ce que je considérai aussi comme une perversion. Le fameux triangle ABDL dans lequel on retrouve la culpabilité… En fait c’est une accumulation de plusieurs rencontres. Tout d’abord Perla, avec cette phrase qu’elle m’a lancée un jour et qui sonne comme une vérité absolue « Pisseux un jour, pisseux toujours ! » Une Nana extraordinaire qui à su me déculpabiliser. Puis Michel, qui en fait pratique le sondage à demeure depuis des lustres….Enfin mon cercle de connaissance et d’amis évolue. Puis en Juillet 2009, je fais la connaissance de Nathy; femme de pisseux. Présentée par son mari et j’ai tout de suite vu en elle le potentiel et l’amour pour ce monde si particulier. Compte tenu de la proximité, nous nous voyons régulièrement et elle a largement contribué à me faire régresser comme je l’ai toujours souhaité au fond. Notre relation n’est pas au sens strict du terme basé sur le le rapport Nounou/Bébé. D’ailleurs ce n’est pas ce que je recherchais. Elle a vite compris que mon désir secret était de progresser dans cette régression (même si ça fait drôle de l’écrire). Elle a su par ses mots et sa présence régulière m’amener à ce que je suis maintenant. Accroc aux couches culottes et aux pipis incontrôlés. Jusqu’à finalement déprimer lorsque je mets des slips de grands qu’elle déteste. La cerise sur le gâteau c’est pour bientôt où je vais enfin pouvoir me passer de sonde et être sans tricher ce que j’ai toujours rêvé de devenir. l’été sera très certainement très chaud !! L’urologue vient de me préciser que les bouteilles sont à son cabinet….il ne reste plus qu’à pratiquer cette injection vers une renaissance tant rêvée. Bien sur et pour faire suite à vos commentaires, je vais vous donner tous les détails technique de cette opération (coût – durée – mode opératoire). Je vais aussi être plus présent sur le blog afin de relater au mieux jour après jour les effets de cette injection. C’est un peu une première dans le monde AB, aussi je me dois d’être le plus précis possible pour ceux qui souhaiteront à leur tour vivre cette expérience. En tous les cas, merci pour votre soutien car c’est aussi un peu grâce à vous que ce blog perdure. Grâce à vous aussi que cette régression suit son cours et que ma détermination reste intacte

Dans un Mois tout juste…

Je serai dans une petite ville balnéaire de Tunisie. 3 jours au soleil pour concrétiser le rêve d’une vie. Après quelques échanges par mail puis téléphonique, nous avons fixé la date de l’intervention qui va faire de moi un adorable mouilleur de couches. Le Dimanche 01 Mai à 10 heures, consultation préalable et injection le même jour dans une clinique privée. Je pars avec Nathy car je souhaite qu’elle m’accompagne pour ce grand jour. En fait, l’urologue va utiliser 2 flacons de toxine botulique qui vont désactiver le sphincter strié (celui sous contrôle de la volonté et réduire considérablement le tonus du col vésical. Cela aura pour effet de provoquer des mictions réflexes un peu comme les bébés. Je suis trop content. Suite à cette injection il faut attendre 15 jours pour que l’action de la toxine soit à son maximum. Les premiers effets surgissent à partir du lendemain et vont crescendo. L’effet perdure ensuite de 6 mois à un an pour disparaitre totalement. C’est je pense un super moyen de tester en condition réelle ce dont je rêve secrètement. Pas d’effets secondaires et bien sur finit les infections récurrentes liés à la sonde. Cette sonde qui par ailleurs semble ne plus être acceptée par mon corps. Un peu comme si j’avais bouffé mon « capital sonde » (parallèle au capital soleil). Coté couches, j’ai enfin trouvé la couche idéale : Bambinex. Un nom qui résonne comme un appel au pipi dans la couche…c’est pour moi la rolls des couches lavables. L’essayer c’est l’adopter. Coté Chambre, je suis aussi super content de ce nouveau lit. Un vrai lit de Bébé pour faire des rêves bien humides. Bref, que du bonheur…

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