Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le froid, je le confirme, a un impact très significatif sur la vessie.
Difficile de s’en rendre compte pour le moment car nous avons plutôt été épargné par le froid mais à chaque baisse de température je mesure une augmentation du nombre de pipis dans la journée et aussi une diminution du volume moyen par pipi. Vendredi, après une journée de travail comme les autres, je passe la couche à l’examen final : la pesée. Et la surprise, le volume est ridiculement bas. Le calcul est simple, je divise ce volume par le nombre de pipis constatés dans la journée : 56 ml !! D’ailleurs pour que vous puissiez vous rendre compte du volume voici une photo d’un verre rempli avec 60ml d’eau.60 Indépendamment du fait que mon sphincter est à ce jour quasiment « éteint » la diminution comparée à ceux des jours précédent est de plus de 35% sur une baisse de température de 10°. Ce matin je suis allé faire des courses. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je sors du supermarché (pas d’envie pipi). Le froid me saisi, mais bon pas plus que cela. Je retrouve ma voiture, je range les courses, je m’assois et là je me roule une clope…Je sens subitement une envie irrépressible que je ne peux bien sur pas contenir et j’inonde la couche…Du moins c’est ce que je pensais…Une fois rentré à la maison, je pèse la couche…
Volume de pipi assis : 98ml alors qu’en position assise chez moi je tiens env. 170 à 200ml.
La aussi le ratio est à peu près comparable 35 à 40%. J’ai du constater les mois précédents des anomalies similaires qui me confirment que le froid est l’ami des mouilleurs de couche !! Vive le froid ! Ou bien est-ce l’effet « soldes d’hiver », avec promo sur les pipis…
D’un point de vue psychologique, il en ressort un mélange de satisfaction et de sérénité retrouvée car mon rève devient une réalité quotidienne. L’homme s’efface peu à peu faisant place au pisseux. Je remercie chaque jour cet Urologue qui a su me redonner gout à la vie. Le bonheur c’est parfois 3 fois rien. J’ai du affronter à maintes reprises ma pire phobie : prendre l’avion. Nathy en sait quelque chose…(quand j’y repense j’ai des frissons)
Affronter aussi l’échec de la première opération et la frustration au soir de la seconde lorsque j’ai compris que le stent avait bougé…Mais la vie c’est aussi ça, affronter se battre, échouer, recommencer jusqu’à enfin réussir. Dans mon cas ce fut un parcours initiatique très positif et instructif. Je repense à ce proverbe du médecin des shadock » en essayant continuellement on finit par réussir. Donc : plus ça rate, plus on a de chance que ça marche. » Ca c’est bien vrai Ca !! (Mère Denis) Je me délecte aujourd’hui de ces fuites incontrôlées sans crainte d’une infection urinaire qui me polluait l’existence.
Je remarque que mon sphincter a quand même mis plus de 5 mois avant de « lâcher l’affaire ». Très tonique : c’était le qualificatif employé par mon urologue lorsqu’il parlait de mon sphincter…