Nathan
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Chaud devant…

C’est je pense, le titre approprié pour ce post. Un événement qui m’a terrorisé dans La nuit du 13 au 14 Février. Je venais de trouver le sommeil lorsqu’une odeur et des bruits étranges venus de l’extérieur troublent ce dernier. Une lumière orange diffuse et discontinue passe par les volets de ma chambre. Je tente de retrouver le sommeil, sans doute les éboueurs…Mais ils en foutent un bordel…L’odeur devient de plus en plus présente et tout à coup un grand boum…Un peu énervé par ces bruits singuliers je me lève enfin pour aller voir de plus prêt. Et là c’est le Chaos…Mes jambes se mettent à trembler devant le spectacle de flammes qui lèchent ma fenêtre. Mon cerveau fait vite alors le rapport entre ces bruits, dont ce bruit lancinant qui n’était pas un véhicule en stationnement mais celui d’un feu en pleine action tout simplement. Je me dis « bordel l’immeuble est en train de cramer »…Je prends mes cliques et me claques et c’est en arrivant dans le salon que je m’aperçois que c’est du sérieux. La fumée a envahi la moitié du salon alors que mes fenêtres sont fermées. Je regarde par par le judas de la porte d’entrée : pas de flamme. Je touche vite fait la poignée : elle est froide… Bref, avec les précautions d’usage je peux enfin sortir de l’immeuble…Et Je me rends alors compte qu’une voiture est en train de bruler juste sous mes fenêtres. Mon voisin du dessous (je pensais que le feu venait de son appart), me demande si ce n’est pas la mienne….Arf, je gare toujours ma voiture à cet endroit (sauf la veille)…En fait et pour résumer l’histoire, un petit con a fêté les vacances scolaires à sa façon sans penser qu’il était à deux doigts de bruler l’immeuble. Mon voisin a eu très chaud aussi. Ses vitres se sont brisées suite à l’incendie et sans double vitrage l’immeuble ne serait plus qu’un tas de cendre à l’heure qu’il est. Je suis en vie et l’appart n’a pas cramé (c’est déjà ça)…Le lendemain, avec Nathy, nous avons passé 4 heures à nettoyer ce noir de fumée. L’anecdote qui fait froid dans le dos c’est qu’un des seaux que j’ai voulu utiliser pour commencer ce travail de titan état percé. Un vieux tournevis resté dedans le jour de l’incendie à fait fondre le fond du seau. Ca signifie en clair et dans le texte que la propagation de la chaleur avait traversé le balcon en béton (et du strong) pour se propager au plancher du balcon en bois et enfin communiquer avec le seau et chauffer le tournevis suffisamment pour faire fondre le seau. Nous étions devant ce que l’on nomme limite de l’auto-combustion. Le balcon pouvait prendre feu à n’importe quel moment…
Le propriétaire (un monsieur très charmant) est venu constater les dégâts le Mardi et a visité la chambre !! Il n’a esquissé qu’un sourire avant de s’intéresser au vrai problème : la fenêtre de la chambre. Le volet roulant a brulé et la vitre extérieur du double vitrage a cédé sous la chaleur. Lundi un comité d’expertise vient chiffrer les dégâts et ça va encore être assez rock’n roll de leur faire visiter ma chambre…

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