Nathan
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Même pas peur…

Je crois bien que la chose que je déteste le plus au monde c’est prendre l’avion. On peut dire que ma phobie est lourdement mise à l’épreuve ces derniers temps. Dimanche c’est confirmé, je repasse entre les mains de mon très cher Docteur pour la pose d’un stent. Pour cela il me faut reprendre la voie des airs. C’est très certainement singulier mais l’intervention à coté c’est « Même pas peur ». En fin de journée ce dimanche je serai enfin équipé grand luxe avec un objet à mémoire de forme. Mais quel est donc cet objet si mystérieux ? C’est une sorte de petit ressort flexible de 50 à 70 mm de long qui est normalement utilisé dans le cadre des sténoses de l’urètre (rétrécissement)nel 2011-08-05 à 10 La marque et le type : Stent Memokath 028 de Pnn Médical Un alliage à mémoire de forme (Nickel – Titane – Or) qui est inséré à basse température au droit du col vésical avec extension au niveau du sphincter strié. Une fois en place, ce ressort va se dilater à température du corps et prendre sa forme originale. Le Stent Memokath 028 a un diamètre à froid de CH 24 (8 mm), et une fois à température il se dilate jusqu’à CH 44 (14,7mm). L’intervention est (tout comme le botox) pratiquée en ambulatoire (c’est à dire pas d’hospitalisation post opératoire). Je vous tiens bien sur informé de l’avancée de cette intervention qui j’en suis sur se passera bien. En Cadeau bonus gratuit voici une petite vidéo qui montre une intervention de pose de stent Memokatk 028. (à venir)

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Same Player Shoot Again…

Il ne faut jamais s’arrêter sur un échec. Et ne dit on pas « l’expérience est la somme des erreurs ». Le Botox ne me convient pas, ça c’est une évidence. Maintenant pour arriver à mes fins il existe toujours 2 autres solutions : l’implantation d’un Stent Prostatique et l’opération chirurgicale. La seconde restant définitive j’ai jugé utile de valider « ici et maintenant » la solution Stent. Elle à l’avantage d’être réversible. La réflexion a été de courte durée. Mes vacances étant de 3 semaines, il a fallu réagir rapidement. J’ai contacté mon urologue et bonne nouvelle, une nouvelle intervention est prévue le Dimanche 07 Aout. Les billets sont réservés (avion – hôtel). Espérons que cette fois-ci l’intervention sera couronnée de succès. L’été (ou ce qu’il en restera) sera sans doute pisseux !!!!…..Nathy m’accompagne pour cette nouvelle aventure et bien qu’elle a été autant (voire bien plus) perturbée par cet échec que moi, cette nouvelle lui a rendu son sourire légendaire…
Merci à Toi Nathy… (tu vas mieux dormir ce soir j’en suis sur).

Fin De Chantier…

Du moins fin de l’acte 1 scène 1. Un urologue que j’avais consulté il y a fort longtemps suite à une méga infection urinaire semblait extrêmement surpris de la rapidité avec laquelle mon système urinaire avait récupéré ses fonctions. Suite au bilan uro dynamique, il avait ajouté « vous avez des sphincters en béton, vous n’êtes pas prêt de devenir incontinent »….Imaginez ma tronche ! Injection de Botox 1ier Mai. Début des premiers symptômes dans les jours qui ont suivi. Apogée en Juin avec pipis involontaires. Puis fin Juin ça devient de plus en plus problématique mais épisodique et non régulier… jusqu’à arriver à un retour à la normale début Juillet… Mon corps a combattu cette toxine et l’a simplement exterminée ! Je suis vert car j’étais loin de m’imaginer que la plénitude serait de si courte durée. Quoi qu’il en soit (l’expérience étant la somme des erreurs) je sais désormais que le Botox ne m convient pas. L’urologue lui-même est assez bluffé par ce retour si soudain. Il m’a injecté 2 bouteilles de 500 unités soit 4 fois la dose normale. Il m’a aussi affirmé : je ne pouvais pas aller au delà…..Ce qui signifie que je dois faire partie des quelque rares individus qui résistent à cette toxine soit du fait de la tonicité de mes sphincters, soit du fait des « contres mesures » que mon corps a du lâcher sur ces toxines. C’est la mort dans l’âme que je retourne provisoirement à la sonde…En attendant une nouvelle intervention avec cette fois-ci la pose d’un Stent prostatique. Un Stent qui peut rester en place jusqu’à 5 ans… Une intervention réversible bien évidement. Très certainement une intervention avant la fin de l’année. L’intervention sera là aussi pratiquée en déambulatoire (c’est à dire pas d’hospitalisation.) L’été ne sera pas pisseux comme je l’avais prévu et ça c’est quand même un peu frustrant.

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