Nathan
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Hydratez-vous…

Avec cette canicule, il faut boire. Sale temps pour les gros les vieux et les pisseux! Béni sera celui qui inventera la couche d’été…
Petit résumé de ce mois de vacances.
Tout d’abord 3 jours de repos à Bénodet avec Nathy. On en a profité pour faire quelques photos (disponible dans la partie privée). Coté Nurserie, vous avez du remarquer qu’elle est de nouveau opérationnelle. Quelques bébés sont déjà venus gouter aux joies du nursing iodé ainsi et confier leurs petites fesses mouillées aux mains expertes de Nathy. A noter aussi le 1ier anniversaire de la pose du stent. 1 an passé du 08 Aout sans slip de grand. 1 an de pipis réflexe et de nuits humides. Une année très révélatrice. Je n’imagine pas revenir en arrière une seule seconde même si parfois il m’arrive d’en avoir un peu marre de cet état pisseux. Quoi de plus merveilleux que de se réveiller avec une couche trempée. Un sentiment de honte et de plaisir mélangé. Difficile à définir. La satisfaction de ne plus appartenir à la caste des hommes mais plutôt de celle des mouilleurs de couches. La prochaine étape sera celle de l’opération définitive.
J’ai longtemps hésité à vous en parler mais par soucis d’honnêteté je ne peux pas masquer un tel événement. Un événement qui marquera mon passage du stade adulte à celui de pisseux. L’opération consistera à enlever le stent et procéder à une résection du sphincter strié et aussi d’un élargissement col vésical afin de réduire au maximum la tonicité de ce dernier. Cela me permettra de passer des nuits moins agitées et améliorer ainsi la qualité de sommeil. Le plus amusant dans cette histoire c’est la fin de non recevoir apparente du corps psychiatrique. Le professeur Machin m’a fait parvenir un courrier début Juillet pour me faire part d’une fin de non recevoir. Il se déclare incompétent alors qu’il ne m’a même pas rencontré!! Il renvoie la baballe à mon psy. Je rappelle que Pr Machin est le N°2 français des psychiatres…Moi je dis Chapeau !! Ce courrier aurait pu me mettre en colère mais il a au contraire été un élément essentiel stratégique qui a fait pencher la balance du bon coté. En effet, je doutais de l’engagement du monde psychiatrique vis à vis de mon problème. Doute qui s’est confirmé à la lecture de ce courrier que je me suis empressé d’envoyer à mon urologue. Le 11 Aout je saute au plafond. En réponse à mon dernier message, mon urologue accepte enfin de m’opérer sans ce sacro saint rapport psy, ce sésame, cette chimère… (qui ne viendra sans doute jamais). Quoi qu’il en soit la donne est maintenant différente. Je souhaite tout de même rencontrer à nouveau mon psy (qui semble être aux abonnés absent). Comprendre le pourquoi de ce besoin indéfectible de devenir réellement pisseux à vie. Il ne reste maintenant plus que 3 mois avant d’entamer cette nouvelle vie. Mon psy va devoir passer à la vitesse supérieure.

WE à Bénodet…

Un petit mot pour vous dire que nous sommes bien arrivés à Bénodet en Bretagne profonde. L’hôtel est quelque peu rustique mais on s’en fou on est pas venu pour ça… Le soleil est au beau fixe et nous avons pu faire bronzette ce qui est déjà un exploit pour un mois de Juillet. Voici un petit cliché histoire de vous mettre l’eau à la bouche. Tenue vestimentaire obligatoire : tee shirt Inpetto (avec fermeture éclair sur l’épaule) et short super court Décathlon.
Le résultat ne s’est pas fait attendre : Beaucoup de regards portés sur le short « rebondi » suivis de sourires en direction de Nathy qui n’a pas bien compris sur le coup la nature récurrente de cette soudaine bienveillance. Sans doute pensait-elle que tout le monde était heureux et souhaitait communiquer ce bonheur mais la réalité est sans doute bien moins idyllique. En fait elle savait parfaitement de quoi il s’agissait mais feignait de ne pas s’en rendre compte. Une gène que j’ai du affronter vis à vis de ces regards curieux et très certainement moqueurs. Regards qui se sont amplifiés de façon proportionnelle au nombre de pipis dans la couche. Car si une couche propre reste discrète sous un short, elle l’est beaucoup moins lorsque qu’elle est trempée. Demain nous allons sans doute faire un tour sur une ile en bateau…..Encore une belle journée pisseuse et honteuse en perspective.

L’été sera chaud….

Voire chaud bouillant…
Lundi 23 Juillet direction Bénodet avec Nathy. 3 jours en Bretagne rien que nous deux. Nous voulions aller en camping mais en cette période de l’année c’est à la semaine. Après réflexion nous avons opté pour une solution plus rigolote : L’hôtel.
Mais attention, pas le formule 1 ni le B&B de grande surface. Un hôtel familial 2 étoiles pas trop cher où nous serons très certainement bien accueilli. Je flippe déjà un peu car Nathy a expressément demandé en supplément : une alèse pour un des deux lits.
Une façon courtoise d’expliquer au propriétaire qu’il va recevoir un pisseux. Et bien sur le pisseux c’est moi!. Gloups…! Pendant ce court séjour nous allons avoir le temps de faire quelques clichés. Nous n’avons pas calé de planning mais si il fait beau c’est clair que nous irons à la plage. Si il ne fait pas beau nous opterons pour un séjour découverte de la Bretagne profonde. Il reste cependant quelques points à éclaircir.
Notamment le « politiquement correct ». Vivre pleinement ces vacances sans « choquer » une population qui n’a rien demandé.
C’est le défi à tenir.
Par exemple :
Comment faire en sorte que la couche soit bien visible ou décelable sans pour autant créer une gène ou pire encore aux yeux des vacanciers?.
Quelle tenue adopter lors de nos sorties qui laisse deviner que je suis langé mais qui ne choque pas outre mesure.?
D’ailleurs ceci me ramène à une autre question qui est sans nulle doute la plus importante : celle de notre propre comportement.
Car si nous ne nous comportons pas de façon insolite ou singulière, il y a peu de chances que nous attirions trop le regard. Du moins nous éviterons ce que j’ai appelé le « faisceau d’indices ».
Le faisceau d’indice étant la somme des singularités détectées : tenue, accessoires, odeur et couche visible par exemple.
Trop de singularité pouvant être interprété comme quelque chose d’anormal car trop marqué pour être vrai.
C’est comme si vous ajoutiez du sel au sel pour le rendre plus salé….C’est trop. Et quand c’est trop c’est Tropico !! (oh la je m’éloigne du sujet).
Bref, dans une semaine direction Bénodet.
3 jours où l’hôtel sait déjà qu’il y a de la couche mouillée dans l’air !.

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